Bonjour à tous,
Cela fait plusieurs années que le forum n'a plus de vie. Mais, curieusement, je viens de retrouver une partie de l'histoire des doigts rouges que j'avais rédigé à l'aide des différentes notes en ma possession.
Je me rends compte que je relis nos différents posts avec le sourire, et que, d'une certaine manière, le JdR me manque, mais pas tellement pour le jeu, surtout pour la déconne.
Bref, je pense qu'il serait drôle d'en faire un dans quelques temps, quitte à reprendre nos anciens persos.
En attendant que l'équipe résurecte (tu me diras Einrish si le verbe est correctement orthographié), je vous propose cette partie du résumé des doigts rouges...
La guilde des doigts rouges
I- Opération sauvetage
Après quelques repos bien mérité, notre bande de héros part pour Lyrabar afin de se divertir. Tilou et Veit, qui n’ont pas oublié qu’ils étaient forgerons, en profitent pour chercher à acheter à bon prix du métal afin de pratiquer leur art et en tirer quelques profits, ne serait-ce que pécuniaire.
Après une longue journée, notre équipe décide de se reposer dans une auberge quelconque proche du quartier marchand. C’est alors qu’après quelques bières, elle se rend compte qu’un barde, ou ce qu’il en reste, les regarde fixement. Veit, en bon nain bagarreur, décide alors de châtier l’outrecuidant ingénu. Mais ce dernier le précède et titube vers la table en criant à l’aide ! L’ensemble des convives de l’auberge se tourne alors vers ce barde, tout pleurant et frémissant, qui se met alors à genoux devant la table de nos héros afin de les supplier de lui venir en aide. Toutes velléités ayant quittées le nain pour le moment, Tilou et Wicky proposent au désespéré de s’assoir à notre table afin de connaitre les raisons de son malheur.
Après une bière vite engloutie, il explique, approximativement, que son équipe de voyageurs a été capturée par une troupe d’ogres dans les montagnes non loin d’ici. Cela fait deux jours qu’il cherche de l’aide et personne n’a daigné lui en donner, en désespoir de cause, il a donc commencé à boire.
Suite à une rapide concertation, notre équipe décide d’aider le malheureux barde se prénommant Jean-Luc (Ce dernier cuvant ses litres de bières, affalé sur l’épaule de la paladine, la bave aux lèvres et les joues creusées d’avoir trop pleuré).
Une fois qu’il finit de vomir trippes et boyaux, le barde fut ravi d’entendre la résolution prise par cette vaillante équipée. Le départ se fit presque instantanément, et le barde demanda à ce que le chemin pris soit celui traversant le marais, plus dangereux mais plus rapide. Il en fut ainsi, et dans les marécages, notre joyeuse bande fut prise en tenaille par un monstre à l’apparence de grand-mère d’un coté, et par des monstres informes nommés Kuo Toas de l’autre. Le joyeux drille servant de guide fut bizarrement introuvable pendant la bataille, mais il surgit de nouveau à sa fin, louant les exploits de nos aventuriers. Il est à noter que la victoire fut acquise dans la douleur, mais acquise cependant.
Le chemin repris donc accompagné d’odeurs nauséabondes et de mouche grosse comme des poings de gnome. Puis, le marais passé, il ne manquait plus qu’à longer la forêt pour atteindre les montagnes. Chemin faisant, notre équipe entendit des bruits venant de l’intérieur de la forêt, non loin de leur emplacement. Einrish décida d’aller voir ce qui se passer en pariant sur sa discrétion, il revint quelques secondes plus tard expliquant qu’à environ 50 mètres d’ici, des gobelours et des gobelins se chamaillaient dans leur langue si gracieuse et subtile, si bien qu’ils semblaient sur le point de se foutre sur la gueule. Au nom des créatures gobelinoïdes et apparentées, le sang de Veit ne fit qu’un tour, dans le même tems, la bravoure et le sens de la justice de Myalië se réveillèrent. Tous deux décidèrent donc d’aller à la rencontre des viles créatures suivis de près par leurs amis. Si l’approche se voulait discrète, les bottes et vociférations du nain ne se faisait pas suffisamment silencieuses pour ne pas éveiller les sens des gobelinoïdes. Du coup, une fois nos héros arrivés à quelques mètres de l’altercation, les gobelours et gobelins se jetèrent sur eux, faisant ainsi front devant l’ennemi commun. La bataille fût rude, d’autant que la précédente se faisait encore sentir. Mais la victoire fût acquise à la force du poigné.
Jean-Luc, encore une fois absent de la lutte, arriva de l’autre coté du champ de bataille (!) remerciant les aventuriers de la rapidité de leur victoire et du courage dont ils faisaient preuve, il promit même une balade afin de compter les exploits ici produits.
La victoire assurée et l’ensemble des ennemis, sans aucune exception, jonchant le sol, la fouille put avoir lieu. C’est à cette occasion qu’Amroth et Wicky découvrirent un détail frappant. Sur chacune des armures et cuirs portés par les gobelins se démarquait assez clairement un signe commun correspondant grossièrement à l’empreinte de 5 doigts rouges.
Après avoir été soigné par Liv, grande prêtresse du groupe, l’épopée sauvage repris. Une fois au pied des montagnes, Jean-Luc fit preuve d’un grand sens de l’orientation car le chemin pris jusqu’à présent ne lui permit pas de déterminer d’où il venait. L’équipe décida alors de prendre un chemin cahotant s’enfonçant dans les montagnes. A l’embouchure de ce dernier, ils tombèrent sur un masse informe, recroquevillée sur elle-même et semblant se consacrer à une quelconque opération sur un objet posé au sol. Après un examen plus poussé, nos héros se rendirent compte que le monstre était penché sur un corps dont les bottes dépassaient de l’envergure monstrueuse.
Jean-Luc n’eut pas le temps de réagir qu’il hoquetât de surprise, avant de s’effondrer pâle comme un linge. Ce bruit soudain fît réagir la bête qui se retourna vers nos amis, laissant par la même voir les stigmates et le sang coulé du ventre d’un nain. Il n’en fallu pas plus pour que nos amis se jettent dans la bataille, mais le troll qui leur faisait face n’était pas né de la dernière averse et il leur tint tête malgré une stratégie de combat simpliste. Il finit cependant par succomber à ses blessures, laissant le champ libre au sauvetage de sa victime, alors très mal en point.
Jean-Luc, remis de son émotion, plongea alors vers ce nain, qui était en fait un de ses compagnons d’armes. Il expliqua alors qu’il avait réussi à s’échapper des griffes des ogres mais qu’il avait été poursuivi et blessé. Malgré cela, il finit par s’enfoncer dans la forêt, où comble de malchance le troll le trouva. Il le traina alors jusqu’ici et commença à le dévorer vivant. En effet, l’ensemble de l’équipe pouvait voir les entrailles du nain, laissées à nu par la bête répugnante.
Finalement, ce nain, que Jean-Luc appela « Trobon Trocon », succomba à ses blessures. Nos amis décidèrent alors de l’enterrer non loin, pour pouvoir avoir une chance de sauver ceux qui étaient encore indemnes, comme ne manqua pas de le préciser Trobon avant de mourir.
La mort dans l’âme mais remplis de détermination, tous reprirent la route.